Post by Admin on Sept 27, 2015 3:13:11 GMT
Mon précédent et fastidieux travail m'a permis, pour chaque course du calendrier cycliste (jusqu'au niveau 1 continental), sur cinq années, d'obtenir des indices. Je dois maintenant les traiter afin de pouvoir affecter chaque course à une classe précise.
Prenons comme exemple le Circuit Het Nieuwsblad (ex-Het Volk) :
Indice 2011 : 140,1
Indice 2012 : 270,2
Indice 2013 : 266,6
Indice 2014 : 373,9
Indice 2015 : 600,35
On peut voir qu'une même course peut obtenir selon les éditions des indices faibles, moyens ou forts. Partant de ce constat, je ne peux me baser sur un seul indice pour déterminer la valeur d'une course. J'ai donc délibérément choisi que la valeur d'une course pour telle année dépendait de ses indices des cinq années précédentes. Je traite donc ces données globalement. Pour connaître en vue de 2016 la valeur relative de cette épreuve, je fais la moyenne des cinq indices donnés, ce qui fait 330,23.
Je traite ainsi chaque course. Je traite pareillement ce que j'ai appelé la course parfaite :
Course parfaite 2011 : 1627,05
Course parfaite 2012 : 1949,25
Course parfaite 2013 : 1876,4
Course parfaite 2014 : 2014,95
Course parfaite 2015 : 2056,85
Moyenne course parfaite pour 2016 : 1904,90
Je veux connaître la classe du Circuit Het Nieuwsblad en 2016. Ce n'est pas en comparant son indice moyen à celui des autres courses que j'y parviens, mais par une opération mathématique comportant une constante (identique chaque année, alors même que la moyenne des indices et celle de la course parfaite changent).
Ce que j'obtiens par cette opération s'appelle le Quotient. La formule magique :
Q = MC*1000/MA
Q : le Quotient
MC : la Moyenne de la course
1000 : la Constante
MA : la Moyenne absolue
Le Quotient pour 2016 du Circuit Het Nieuwsblad = 330,23*1000/1904,90 — soit 173,36. La course sera donc dans la catégorie 1.HC.
Hein ? Comment ?
On se rappellera que j'ai dit que chaque échelle barémique représentait aussi un seuil de qualification. 173,36 se situe entre deux échelles barémiques (140 pour la classe 1.HC et 200 pour la classe supérieure 1.WT-2). Cela signifie que dans la classe 1.HC figureront toutes les courses d'un jour dont le quotient sera entre 140 et 199,99, ce qui est ici le cas.
Vous n'y croyez pas : c'est bien trop beau pour être pensable un seul instant ! La vérité est que cela fonctionne, sans être applicable toutefois pour chaque épreuve, en voici la raison.
Si mon but est de requalifier les classes, je ne veux pas non plus tout chambouler en dépit du bon sens. Certaines règles sont d'application. Ainsi je respecte, mais non intégralement, le schéma World Tour et circuits continentaux. Une course continentale, même si son quotient le lui permet, ne peut être classée plus haut que le niveau HC (2.HC ou 1.HC) de l'UCI. Au-dessus, c'est le niveau World Tour, où ne peuvent figurer que des courses de l'UCI World Tour. Mais le contraire n'est pas vrai, pour compliquer un peu la donne.
Quinze épreuves sont protégées, pour d'évidentes raisons, soit de durée, soit de prestige. Il s'agit des 3 GT, des Championnats du Monde, des cinq classiques historiques (C-5) et des cinq courses par étapes « historiques » de la classe 2.WT-1 (je mets des guillemets, parce que cette historicité est moins évidente pour les 5 épreuves par étapes protégées que pour les classiques, mais admissible cependant et défendable).
Cette protection signifie que ces courses, quels que soient leurs indices, ne peuvent être ni promues ni dégradées, du moins tant que l'UCI les maintiendra au niveau World Tour. Ainsi Tirreno-Adriatico avec un quotient pour 2016 de 461,54 dépasse de beaucoup le seuil (240) de la classe (2.WT-1) où cette course figurera, quoi qu'il advienne. Et même, il dépasse le seuil de la classe GT-2 fixé à 400. Il n'est pas besoin de beaucoup réfléchir pour comprendre qu'il est inadmissible que cette course devienne un GT-2, puisqu'elle n'est pas, précisément, un Grand Tour (durée : 3 semaines). En course d'un jour, la Flèche Wallonne, qui s'avère être la plus forte dans l'absolu de sa catégorie (moyenne indicielle sur 5 ans de 1007,91, quotient pour 2016 de 529,11), ne peut non plus, quoi que cela semble moins évident, appartenir à la classe supérieure C-5, réservée aux cinq classiques historiques, même si son quotient est plus élevé, depuis plusieurs années, que ceux des classiques en question.
Pour les épreuves de l'actuel UCI World Tour qui ne sont pas protégées, il existe la classe 2.WT-2 pour les courses par étapes et la classe 1.WT-2 pour les épreuves d'un jour. Toutefois elles n'y sont pas versées automatiquement. Elles ne le sont que si leur quotient le leur permet, et ce n'est pas toujours le cas.
Et pourquoi ça ?
Certaines courses sont dans le World Tour sans en avoir le niveau, ce que l'on devine par simple consultation des classements. Elles y figurent par la volonté de l'UCI, toujours dans ce but inepte de promotion du cyclisme international. Quand l'UCI crée de toute pièce le Tour de Pékin et le propulse dans le World Tour, c'est une aberration, une insulte au cyclisme, sport de tradition. Ce n'est pas à une autorité sportive (du reste contestable) de décréter que soudainement telle course, inventée pour la cause, doive figurer sportivement au même niveau que Paris-Nice ou que le Tour de Suisse. Du reste, même si cette course a bien marché sportivement (et pour cause, vu l'obligation d'y participer pour les 18 teams du World Tour), elle a disparu au bout de quatre ans, pour conflits d'intérêts, non-rentabilité et... pollution atmosphérique ! Si Liège-Bastogne-Liège sortait du World Tour, la course n'en souffrirait aucunement sur le plan de la participation, car ce n'est pas l'UCI ni son World Tour qui a fait la réputation de l'épreuve, mais les coureurs, voici longtemps déjà. Je doute fort, si le Tour Down Under sortait du World Tour, qu'elle intéresserait beaucoup au-delà des coureurs australiens, néo-zélandais ou asiatiques. Idem pour le Tour de Pologne ou la Classique de Hambourg (la course allemande populaire est le GP de Francfort, qui a une tradition). Cette impression que l'on a en consultant les classements se vérifie dans les chiffres en suivant ma méthode.
C'est ainsi que les épreuves World Tour non protégées sont soumises au seuil de qualification. La plupart parviennent à se qualifier aisément dans la classe 2.WT-2 ou 1.WT-2, mais pas toutes. J'ai choisi de ne pas les protéger parce qu'elles sont par nature, déjà, favorisées, puisqu'elles bénéficient de la participation obligatoire des meilleures équipes. En sus de ça, si elles ne parviennent pas à atteindre le seuil barémique de 200 sur les cinq années prises en considération, c'est qu'elles n'ont tout bonnement pas le niveau. Ce qui explique qu'en 2016 le Tour Down Under sera qualifié de justesse pour la classe 2.HC (seuil barémique de 160) avec un quotient de 160,56, et que le Tour de Pologne figurera dans la classe 2.1 (seuil barémique de 100) avec un quotient de 147,62. Au niveau des courses d'un jour, la Vattenfall Cyclassics de Hambourg figurera dans la classe 1.HC (seuil barémique de 140) avec un quotient de 170,79. Ces trois épreuves de l'UCI World Tour seront les seules en 2016 à ne pas figurer à ce niveau (c'était aussi le cas pour le Tour du Benelux et Plouay en 2015).
Précisons pour conclure que les courses de l'UCI World Tour figurant dans ce jeu au niveau continental peuvent retrouver le niveau World Tour, pour autant qu'elles en franchissent le seuil (fixé à 200 pour les deux catégories). C'est le seul cas de promotion possible depuis le niveau continental.
À l'heure (fin septembre) où je rédige ces lignes, je n'ai pas encore, la saison n'étant pas finie, la physionomie de ce que sera le jeu en 2016. La dernière épreuve que je dois examiner est la dernière de la saison dans la classe 1 de l'UCI, le Tour du Lac Taihu, prenant fin le 8 novembre. Alors seulement nous saurons combien de courses exactement feront partie du jeu en 2016, et la classe où elles figureront. Car si j'examine toutes les courses jusqu'au niveau 1, certaines seront exclues du jeu, pour n'avoir pas su franchir les seuils pourtant fort bas des plus basses classes (20 pour la catégorie 2.4, 15 pour la catégorie 1.4). Davantage d'explications dans le sujet suivant (5. Courses qualifiées et exclues).
NOTE — On a compris le principe, je pense. Pour 2017, un nouvel indice, celui de 2016, sera ajouté, et celui de 2011 sautera.
Prenons comme exemple le Circuit Het Nieuwsblad (ex-Het Volk) :
Indice 2011 : 140,1
Indice 2012 : 270,2
Indice 2013 : 266,6
Indice 2014 : 373,9
Indice 2015 : 600,35
On peut voir qu'une même course peut obtenir selon les éditions des indices faibles, moyens ou forts. Partant de ce constat, je ne peux me baser sur un seul indice pour déterminer la valeur d'une course. J'ai donc délibérément choisi que la valeur d'une course pour telle année dépendait de ses indices des cinq années précédentes. Je traite donc ces données globalement. Pour connaître en vue de 2016 la valeur relative de cette épreuve, je fais la moyenne des cinq indices donnés, ce qui fait 330,23.
Je traite ainsi chaque course. Je traite pareillement ce que j'ai appelé la course parfaite :
Course parfaite 2011 : 1627,05
Course parfaite 2012 : 1949,25
Course parfaite 2013 : 1876,4
Course parfaite 2014 : 2014,95
Course parfaite 2015 : 2056,85
Moyenne course parfaite pour 2016 : 1904,90
Je veux connaître la classe du Circuit Het Nieuwsblad en 2016. Ce n'est pas en comparant son indice moyen à celui des autres courses que j'y parviens, mais par une opération mathématique comportant une constante (identique chaque année, alors même que la moyenne des indices et celle de la course parfaite changent).
Ce que j'obtiens par cette opération s'appelle le Quotient. La formule magique :
Q = MC*1000/MA
Q : le Quotient
MC : la Moyenne de la course
1000 : la Constante
MA : la Moyenne absolue
Le Quotient pour 2016 du Circuit Het Nieuwsblad = 330,23*1000/1904,90 — soit 173,36. La course sera donc dans la catégorie 1.HC.
Hein ? Comment ?
On se rappellera que j'ai dit que chaque échelle barémique représentait aussi un seuil de qualification. 173,36 se situe entre deux échelles barémiques (140 pour la classe 1.HC et 200 pour la classe supérieure 1.WT-2). Cela signifie que dans la classe 1.HC figureront toutes les courses d'un jour dont le quotient sera entre 140 et 199,99, ce qui est ici le cas.
Vous n'y croyez pas : c'est bien trop beau pour être pensable un seul instant ! La vérité est que cela fonctionne, sans être applicable toutefois pour chaque épreuve, en voici la raison.
Si mon but est de requalifier les classes, je ne veux pas non plus tout chambouler en dépit du bon sens. Certaines règles sont d'application. Ainsi je respecte, mais non intégralement, le schéma World Tour et circuits continentaux. Une course continentale, même si son quotient le lui permet, ne peut être classée plus haut que le niveau HC (2.HC ou 1.HC) de l'UCI. Au-dessus, c'est le niveau World Tour, où ne peuvent figurer que des courses de l'UCI World Tour. Mais le contraire n'est pas vrai, pour compliquer un peu la donne.
Quinze épreuves sont protégées, pour d'évidentes raisons, soit de durée, soit de prestige. Il s'agit des 3 GT, des Championnats du Monde, des cinq classiques historiques (C-5) et des cinq courses par étapes « historiques » de la classe 2.WT-1 (je mets des guillemets, parce que cette historicité est moins évidente pour les 5 épreuves par étapes protégées que pour les classiques, mais admissible cependant et défendable).
Cette protection signifie que ces courses, quels que soient leurs indices, ne peuvent être ni promues ni dégradées, du moins tant que l'UCI les maintiendra au niveau World Tour. Ainsi Tirreno-Adriatico avec un quotient pour 2016 de 461,54 dépasse de beaucoup le seuil (240) de la classe (2.WT-1) où cette course figurera, quoi qu'il advienne. Et même, il dépasse le seuil de la classe GT-2 fixé à 400. Il n'est pas besoin de beaucoup réfléchir pour comprendre qu'il est inadmissible que cette course devienne un GT-2, puisqu'elle n'est pas, précisément, un Grand Tour (durée : 3 semaines). En course d'un jour, la Flèche Wallonne, qui s'avère être la plus forte dans l'absolu de sa catégorie (moyenne indicielle sur 5 ans de 1007,91, quotient pour 2016 de 529,11), ne peut non plus, quoi que cela semble moins évident, appartenir à la classe supérieure C-5, réservée aux cinq classiques historiques, même si son quotient est plus élevé, depuis plusieurs années, que ceux des classiques en question.
Pour les épreuves de l'actuel UCI World Tour qui ne sont pas protégées, il existe la classe 2.WT-2 pour les courses par étapes et la classe 1.WT-2 pour les épreuves d'un jour. Toutefois elles n'y sont pas versées automatiquement. Elles ne le sont que si leur quotient le leur permet, et ce n'est pas toujours le cas.
Et pourquoi ça ?
Certaines courses sont dans le World Tour sans en avoir le niveau, ce que l'on devine par simple consultation des classements. Elles y figurent par la volonté de l'UCI, toujours dans ce but inepte de promotion du cyclisme international. Quand l'UCI crée de toute pièce le Tour de Pékin et le propulse dans le World Tour, c'est une aberration, une insulte au cyclisme, sport de tradition. Ce n'est pas à une autorité sportive (du reste contestable) de décréter que soudainement telle course, inventée pour la cause, doive figurer sportivement au même niveau que Paris-Nice ou que le Tour de Suisse. Du reste, même si cette course a bien marché sportivement (et pour cause, vu l'obligation d'y participer pour les 18 teams du World Tour), elle a disparu au bout de quatre ans, pour conflits d'intérêts, non-rentabilité et... pollution atmosphérique ! Si Liège-Bastogne-Liège sortait du World Tour, la course n'en souffrirait aucunement sur le plan de la participation, car ce n'est pas l'UCI ni son World Tour qui a fait la réputation de l'épreuve, mais les coureurs, voici longtemps déjà. Je doute fort, si le Tour Down Under sortait du World Tour, qu'elle intéresserait beaucoup au-delà des coureurs australiens, néo-zélandais ou asiatiques. Idem pour le Tour de Pologne ou la Classique de Hambourg (la course allemande populaire est le GP de Francfort, qui a une tradition). Cette impression que l'on a en consultant les classements se vérifie dans les chiffres en suivant ma méthode.
C'est ainsi que les épreuves World Tour non protégées sont soumises au seuil de qualification. La plupart parviennent à se qualifier aisément dans la classe 2.WT-2 ou 1.WT-2, mais pas toutes. J'ai choisi de ne pas les protéger parce qu'elles sont par nature, déjà, favorisées, puisqu'elles bénéficient de la participation obligatoire des meilleures équipes. En sus de ça, si elles ne parviennent pas à atteindre le seuil barémique de 200 sur les cinq années prises en considération, c'est qu'elles n'ont tout bonnement pas le niveau. Ce qui explique qu'en 2016 le Tour Down Under sera qualifié de justesse pour la classe 2.HC (seuil barémique de 160) avec un quotient de 160,56, et que le Tour de Pologne figurera dans la classe 2.1 (seuil barémique de 100) avec un quotient de 147,62. Au niveau des courses d'un jour, la Vattenfall Cyclassics de Hambourg figurera dans la classe 1.HC (seuil barémique de 140) avec un quotient de 170,79. Ces trois épreuves de l'UCI World Tour seront les seules en 2016 à ne pas figurer à ce niveau (c'était aussi le cas pour le Tour du Benelux et Plouay en 2015).
Précisons pour conclure que les courses de l'UCI World Tour figurant dans ce jeu au niveau continental peuvent retrouver le niveau World Tour, pour autant qu'elles en franchissent le seuil (fixé à 200 pour les deux catégories). C'est le seul cas de promotion possible depuis le niveau continental.
À l'heure (fin septembre) où je rédige ces lignes, je n'ai pas encore, la saison n'étant pas finie, la physionomie de ce que sera le jeu en 2016. La dernière épreuve que je dois examiner est la dernière de la saison dans la classe 1 de l'UCI, le Tour du Lac Taihu, prenant fin le 8 novembre. Alors seulement nous saurons combien de courses exactement feront partie du jeu en 2016, et la classe où elles figureront. Car si j'examine toutes les courses jusqu'au niveau 1, certaines seront exclues du jeu, pour n'avoir pas su franchir les seuils pourtant fort bas des plus basses classes (20 pour la catégorie 2.4, 15 pour la catégorie 1.4). Davantage d'explications dans le sujet suivant (5. Courses qualifiées et exclues).
NOTE — On a compris le principe, je pense. Pour 2017, un nouvel indice, celui de 2016, sera ajouté, et celui de 2011 sautera.