Post by Admin on Sept 27, 2015 5:08:21 GMT
J'ai expliqué en long et en large ma méthode de classification des courses. Si, comme je l'ai dit, je considère toutes les courses jusqu'au niveau 1 continental, toutes les courses ne figureront pas dans le calendrier du jeu. En sont exclues les courses dont le quotient est inférieur aux seuils de qualification barémique (20 pour la catégorie des courses par étapes, 15 pour la catégorie des courses d'un jour).
En 2015, 38 courses ne se sont ainsi pas qualifiées (19 courses par étapes, 19 courses d'un jour). En voici la liste avec les quotients, pour illustration :
Courses par étapes (seuil de qualification : 20)
Tour de la Communauté de Madrid 13,13
Tour de Turquie 11,63
Tour de Langkawi 9,51
Tour du Gévaudan 7,27
Tropicale Amissa Bongo 3,87
Tour du Portugal 2,13
Tour du lac Qinghai 1,50
Tour de Chine II 1,11
Tour du Japon 1,04
Tour de Hainan 0,86
Tour de Taiwan 0,19
Tour de Corée 0,06
Tour de Chine I 0
Tour du Lac Taihu 0
Sibiu Cycling Tour 0
Tour d'Azerbaidjan 0
Boucles de la Mayenne 0
Tour d'Iran 0
Courses d'un jour (seuil de qualification : 15)
GP Stad Zottegem 13,76
Autour de Cologne 11,93
Le Samyn 11,57
Route Adélie de Vitré 10,45
Tro-Bro Léon 9,78
Volta Limburg Classic 9,51
Classic Loire Atlantique 6,81
Tour de Drenthe 5,31
Trophée Matteotti 4,96
Tour de la Rioja 4,58
Circuit du Houtland – Lichtervelde 3,52
La Roue Tourangelle 3,22
Polynormande 3,19
Tour du Limbourg 2,22
Châteauroux Classic de l'Indre - Trophée Fenioux 1,66 *
Handzame Classic 1,55
Prix National de Clôture – Putte-Kapellen 1,17
Nokere Koerse 1,11
Coupe Sels 0,67
* la course n'a pas été organisée et ne le sera vraisemblablement plus.
Si le jeu avait eu lieu en 2015, ce n'est pas moins de 137 courses qui auraient été prises en compte + les 2 x 25 épreuves des Championnats nationaux, soit au total 187 courses (53 épreuves par étapes, 84 épreuves d'un jour + Championnats nationaux).
En plus des épreuves non retenues faute d'atteindre les seuils qualificatifs, quelques épreuves sont exclues de fait du jeu, bien que certaines d'entre elles aient parfaitement franchi le seuil qualificatif de leur catégorie.
Travaillant sur des moyennes et sur cinq ans, j'ai estimé que j'avais besoin d'au moins trois indices annuels pour retenir une course. Une moyenne sur un an est absurde. Une moyenne sur deux ans est insuffisante. À partir de trois ans, cela devient intéressant. Cela veut dire qu'une course créée en 2014 ne peut se qualifier pour 2016, vu qu'elle ne dispose alors que de deux indices (2014 et 2015). Si son quotient le permet, elle sera qualifiée en 2017. C'est ainsi qu'en 2016, à la date d'aujourd'hui, deux nouvelles épreuves seront prises en considération : le Tour de l'Alberta (créé en 2013), avec un quotient de 118,41 (classe 2.1) et la Course Arctique de Norvège (créée en 2013), avec un quotient de 57,97 (classe 2.3). Ces courses ne pouvant avoir eu d'indices en 2011 et en 2012, la moyenne est réalisée sur 3 ans au lieu de 5.
Qu'advient-il lorsqu'une course de classe 2 continentale de l'UCI est promue en classe 1 ? Eh bien, pour les années où elle se trouvait en classe 2 (qui ne compte pas pour le jeu), je lui mets 0, et ce 0 intervient dans la moyenne. Prenons le Czech Cycling Tour. Cette épreuve a été admise en 2015 dans la classe continentale 1 de l'UCI. Son indice 2015 est de 131,25. La course, les quatre années précédentes, figurait en classe 2. Je lui mets donc 0 pour les années 2011, 2012, 2013 et 2014, en sorte que la moyenne est calculée à partir de 0-0-0-0-131,25 — soit une moyenne indicielle de 26,25 et un quotient de 13,78, insuffisant pour une qualification dans la classe 2.4, la plus basse. À peu de chose près, elle se qualifiait. Gageons que ce sera le cas en 2017, puisque son indice 0 de 2011 sera remplacé par un indice 2016 logiquement supérieur.
Il arrive qu'une course continentale soit dégradée par l'UCI de la classe 1 en classe 2. Si cette course était qualifiée pour le jeu grâce à son quotient, elle ne serait toutefois pas retenue (cela n'est pas encore arrivé). Ainsi l'épreuve par étapes polonaise Szlakiem Grodow Piastowskich a été dégradée en classe 2.2 en 2015. Son quotient pour les quatre années précédentes dans la classe 2.1 est de 12,85. Cela ne suffisait pas pour se qualifier, mais le cas échéant (un quotient supérieur à 20), la course aurait été exclue du jeu, puisque ce dernier ne tient pas compte des courses de classe continentale 2 (interdites aux équipes World Tour).
Lorsqu'une course n'est pas organisée pour des raisons météorologiques ou autre, tels le Tour Méditerranéen ou le GP de Francfort en 2015, son indice pour cette année-là est X et non 0. Un zéro ferait baisser la moyenne, ce qui serait injuste. La moyenne 2016 de ces courses est donc calculée sur 4 années.
Il arrive aussi parfois qu'une course soit à nouveau organisée après des années d'absence. Quelle que soit la notoriété ancienne de cette course, elle n'échappe pas à la règle des 3 indices nécessaires sur les 5 dernières années. C'est ainsi que la plus ancienne course du monde, la semi-classique Milan - Turin, est revenue dans le parcours en 2012 après une éclipse de quatre ans. Ce n'est toutefois que cette année (2015) que je la reprends en considération, puisque ce n'est qu'en 2015 qu'elle dispose des trois indices nécessaires (2012, 2013 et 2014). Elle reprendra du reste au plus haut niveau possible, en 1.HC (quotient de 212,58). Autre bonne vieille semi-classique ayant beaucoup souffert ces dernières années, la Roma Maxima (Tour du Latium), n'aura pas cette chance, puisque la course, qui avait repris elle aussi en 2013 après quatre année d'absence, sera annulée cette année. Si elle se déroule en 2016, ce qui n'est pas garanti, elle entrera alors en ligne de compte pour la saison 2017.
Enfin, et pour conclure, un mot de cette épreuve particulière pour laquelle j'ai créé un barème unique : le Challenge de Majorque. L'UCI considère cette épreuve (qui ne donne pas lieu à un classement général) comme quatre épreuves différentes, versées dans la classe 1. Ce sont là des courses spéciales qui ne peuvent être dissociées. Leurs moyennes sont disparates et 2 d'entre elles auraient pu figurer en classe HC. Ce n'est pas possible. En faisant une moyenne des moyennes pour les 4 courses, afin de ne pas les dissocier, elles figuraient toutes les 4 en HC, ce qui n'est pas envisageable pour des courses qui, sans être des kermesses ni des critériums, s'y apparentent. J'ai pensé les confiner de force au niveau 1.1, mais même cela me paraissait incongru (une course d'accord, mais pas 4). J'ai eu alors cette idée de créer pour elles seules une catégorie spéciale (Sp.), basée sur le barème de la classe 1.1, mais divisé par 4 ! le premier recevra 20 pts, le deuxième 12, puis 10, 9, 8, etc., jusqu'à 1 pt pour le douzième. J'ai poussé la générosité (pour me racheter de mon horrible forfait) jusqu'à accorder aussi 1 pt aux places 13, 14 et 15.
En 2015, 38 courses ne se sont ainsi pas qualifiées (19 courses par étapes, 19 courses d'un jour). En voici la liste avec les quotients, pour illustration :
Courses par étapes (seuil de qualification : 20)
Tour de la Communauté de Madrid 13,13
Tour de Turquie 11,63
Tour de Langkawi 9,51
Tour du Gévaudan 7,27
Tropicale Amissa Bongo 3,87
Tour du Portugal 2,13
Tour du lac Qinghai 1,50
Tour de Chine II 1,11
Tour du Japon 1,04
Tour de Hainan 0,86
Tour de Taiwan 0,19
Tour de Corée 0,06
Tour de Chine I 0
Tour du Lac Taihu 0
Sibiu Cycling Tour 0
Tour d'Azerbaidjan 0
Boucles de la Mayenne 0
Tour d'Iran 0
Courses d'un jour (seuil de qualification : 15)
GP Stad Zottegem 13,76
Autour de Cologne 11,93
Le Samyn 11,57
Route Adélie de Vitré 10,45
Tro-Bro Léon 9,78
Volta Limburg Classic 9,51
Classic Loire Atlantique 6,81
Tour de Drenthe 5,31
Trophée Matteotti 4,96
Tour de la Rioja 4,58
Circuit du Houtland – Lichtervelde 3,52
La Roue Tourangelle 3,22
Polynormande 3,19
Tour du Limbourg 2,22
Châteauroux Classic de l'Indre - Trophée Fenioux 1,66 *
Handzame Classic 1,55
Prix National de Clôture – Putte-Kapellen 1,17
Nokere Koerse 1,11
Coupe Sels 0,67
* la course n'a pas été organisée et ne le sera vraisemblablement plus.
Si le jeu avait eu lieu en 2015, ce n'est pas moins de 137 courses qui auraient été prises en compte + les 2 x 25 épreuves des Championnats nationaux, soit au total 187 courses (53 épreuves par étapes, 84 épreuves d'un jour + Championnats nationaux).
En plus des épreuves non retenues faute d'atteindre les seuils qualificatifs, quelques épreuves sont exclues de fait du jeu, bien que certaines d'entre elles aient parfaitement franchi le seuil qualificatif de leur catégorie.
Travaillant sur des moyennes et sur cinq ans, j'ai estimé que j'avais besoin d'au moins trois indices annuels pour retenir une course. Une moyenne sur un an est absurde. Une moyenne sur deux ans est insuffisante. À partir de trois ans, cela devient intéressant. Cela veut dire qu'une course créée en 2014 ne peut se qualifier pour 2016, vu qu'elle ne dispose alors que de deux indices (2014 et 2015). Si son quotient le permet, elle sera qualifiée en 2017. C'est ainsi qu'en 2016, à la date d'aujourd'hui, deux nouvelles épreuves seront prises en considération : le Tour de l'Alberta (créé en 2013), avec un quotient de 118,41 (classe 2.1) et la Course Arctique de Norvège (créée en 2013), avec un quotient de 57,97 (classe 2.3). Ces courses ne pouvant avoir eu d'indices en 2011 et en 2012, la moyenne est réalisée sur 3 ans au lieu de 5.
Qu'advient-il lorsqu'une course de classe 2 continentale de l'UCI est promue en classe 1 ? Eh bien, pour les années où elle se trouvait en classe 2 (qui ne compte pas pour le jeu), je lui mets 0, et ce 0 intervient dans la moyenne. Prenons le Czech Cycling Tour. Cette épreuve a été admise en 2015 dans la classe continentale 1 de l'UCI. Son indice 2015 est de 131,25. La course, les quatre années précédentes, figurait en classe 2. Je lui mets donc 0 pour les années 2011, 2012, 2013 et 2014, en sorte que la moyenne est calculée à partir de 0-0-0-0-131,25 — soit une moyenne indicielle de 26,25 et un quotient de 13,78, insuffisant pour une qualification dans la classe 2.4, la plus basse. À peu de chose près, elle se qualifiait. Gageons que ce sera le cas en 2017, puisque son indice 0 de 2011 sera remplacé par un indice 2016 logiquement supérieur.
Il arrive qu'une course continentale soit dégradée par l'UCI de la classe 1 en classe 2. Si cette course était qualifiée pour le jeu grâce à son quotient, elle ne serait toutefois pas retenue (cela n'est pas encore arrivé). Ainsi l'épreuve par étapes polonaise Szlakiem Grodow Piastowskich a été dégradée en classe 2.2 en 2015. Son quotient pour les quatre années précédentes dans la classe 2.1 est de 12,85. Cela ne suffisait pas pour se qualifier, mais le cas échéant (un quotient supérieur à 20), la course aurait été exclue du jeu, puisque ce dernier ne tient pas compte des courses de classe continentale 2 (interdites aux équipes World Tour).
Lorsqu'une course n'est pas organisée pour des raisons météorologiques ou autre, tels le Tour Méditerranéen ou le GP de Francfort en 2015, son indice pour cette année-là est X et non 0. Un zéro ferait baisser la moyenne, ce qui serait injuste. La moyenne 2016 de ces courses est donc calculée sur 4 années.
Il arrive aussi parfois qu'une course soit à nouveau organisée après des années d'absence. Quelle que soit la notoriété ancienne de cette course, elle n'échappe pas à la règle des 3 indices nécessaires sur les 5 dernières années. C'est ainsi que la plus ancienne course du monde, la semi-classique Milan - Turin, est revenue dans le parcours en 2012 après une éclipse de quatre ans. Ce n'est toutefois que cette année (2015) que je la reprends en considération, puisque ce n'est qu'en 2015 qu'elle dispose des trois indices nécessaires (2012, 2013 et 2014). Elle reprendra du reste au plus haut niveau possible, en 1.HC (quotient de 212,58). Autre bonne vieille semi-classique ayant beaucoup souffert ces dernières années, la Roma Maxima (Tour du Latium), n'aura pas cette chance, puisque la course, qui avait repris elle aussi en 2013 après quatre année d'absence, sera annulée cette année. Si elle se déroule en 2016, ce qui n'est pas garanti, elle entrera alors en ligne de compte pour la saison 2017.
Enfin, et pour conclure, un mot de cette épreuve particulière pour laquelle j'ai créé un barème unique : le Challenge de Majorque. L'UCI considère cette épreuve (qui ne donne pas lieu à un classement général) comme quatre épreuves différentes, versées dans la classe 1. Ce sont là des courses spéciales qui ne peuvent être dissociées. Leurs moyennes sont disparates et 2 d'entre elles auraient pu figurer en classe HC. Ce n'est pas possible. En faisant une moyenne des moyennes pour les 4 courses, afin de ne pas les dissocier, elles figuraient toutes les 4 en HC, ce qui n'est pas envisageable pour des courses qui, sans être des kermesses ni des critériums, s'y apparentent. J'ai pensé les confiner de force au niveau 1.1, mais même cela me paraissait incongru (une course d'accord, mais pas 4). J'ai eu alors cette idée de créer pour elles seules une catégorie spéciale (Sp.), basée sur le barème de la classe 1.1, mais divisé par 4 ! le premier recevra 20 pts, le deuxième 12, puis 10, 9, 8, etc., jusqu'à 1 pt pour le douzième. J'ai poussé la générosité (pour me racheter de mon horrible forfait) jusqu'à accorder aussi 1 pt aux places 13, 14 et 15.