Post by Admin on Sept 26, 2015 20:06:22 GMT
Avant de détailler la méthode, la philosophie et quelques généralités.
Voici une dizaine d'années, j'ai, sur un forum cycliste francophone renommé, géré trois ans durant un jeu semblable. J'y participais aussi en tant que joueur et c'était très prenant. Nous nous basions alors sur les courses, les catégories et les barèmes de l'UCI. J'ai abandonné la partie, écœuré par les nombreuses affaires de dopage qui faussaient tout. Ma vieille passion pour le cyclisme en a pris un coup. J'ai cessé de suivre les courses, ne regardant plus que d'un œil distrait les résultats. C'est en 2011 que j'ai repris goût au cyclisme, constatant un renouveau manifeste.
J'ai toujours eu le goût des statistiques en cyclisme et des classements annuels. Ceux de l'UCI avant la réforme du ProTour puis du World Tour ne me convenaient que dans une certaine mesure. Trop de courses étaient surestimées selon moi, si bien que l'on voyait apparaître dans les classements annuels, assez haut classés, des coureurs que l'on ne voyait jamais dans les courses majeures (Kenny Van Hummel, Nico Eeckhout, etc.) et qui ne brillaient sur des courses secondaires que parce que la concurrence y était faible.
Le problème était la politique de l'UCI visant à promouvoir de nouvelles épreuves dans les pays émergents du cyclisme. Qu'un Tour de Langkawi soit créé en Malaisie n'est pas un problème. Le problème est qu'il soit d'autorité versé dans la catégorie 2.HC, au même niveau que le Critérium International, alors que la participation au Tour de Langkawi n'a jamais égalé, même de loin, celle du Critérium International. Un bref coup d’œil sur le palmarès de ces deux épreuves est éclairant. Le Tour de Langkawi est peut-être une belle épreuve, sportivement parlant, mais elle ne réunit pas, loin s'en faut, le gratin du cyclisme. C'est alors gênant de devoir accorder à son vainqueur autant de points qu'à celui du Critérium International, soit à peu près autant qu'au deuxième ou troisième placé à Paris-Nice. C'est gênant et scandaleux.
Mon souci a donc été de réfléchir à un système qui prendrait en compte la valeur sportive réelle des épreuves, basée non sur les critères de l'UCI, non sur les start-lists, mais sur les résultats, année après année. J'ai cherché à mettre au point un système fiable qui me permettrait donc de requalifier les épreuves sans me soucier du diktat de l'UCI, à des fins de statistiques annuelles personnelles. Mes classements annuels devaient dégager par le bas les coureurs qui ne s'illustraient jamais que dans des courses mineures. Mais comment m'y prendre sans intervenir arbitrairement (décider d'autorité que telle course ne valait pas grand-chose) ?
J'ai réfléchi longuement, effectué des tests, avant de retenir un système parfaitement et heureusement fonctionnel. Je l'ai adopté pour mes statistiques annuelles, et c'est ce système que je reprends pour le jeu Cycling Race Manager. Je l'explique en détail ci-dessous. Il existe en préalable au jeu. C'est-à-dire que les règles du jeu à proprement parler peuvent changer d'une année à l'autre, mais pas le système de base tel que je l'ai créé. Le fichier de gestion du jeu (encodage du résultat des courses) sera le même que mon fichier de gestion statistique (courses qualifiées et barèmes identiques). La seule différence est que mes statistiques concernent les coureurs individuellement, quand le jeu CRM propose en plus un classement par équipes — celui des équipes que vous, managers, aurez formées pendant l'avant-saison, selon les modalités du règlement.
Voici une dizaine d'années, j'ai, sur un forum cycliste francophone renommé, géré trois ans durant un jeu semblable. J'y participais aussi en tant que joueur et c'était très prenant. Nous nous basions alors sur les courses, les catégories et les barèmes de l'UCI. J'ai abandonné la partie, écœuré par les nombreuses affaires de dopage qui faussaient tout. Ma vieille passion pour le cyclisme en a pris un coup. J'ai cessé de suivre les courses, ne regardant plus que d'un œil distrait les résultats. C'est en 2011 que j'ai repris goût au cyclisme, constatant un renouveau manifeste.
J'ai toujours eu le goût des statistiques en cyclisme et des classements annuels. Ceux de l'UCI avant la réforme du ProTour puis du World Tour ne me convenaient que dans une certaine mesure. Trop de courses étaient surestimées selon moi, si bien que l'on voyait apparaître dans les classements annuels, assez haut classés, des coureurs que l'on ne voyait jamais dans les courses majeures (Kenny Van Hummel, Nico Eeckhout, etc.) et qui ne brillaient sur des courses secondaires que parce que la concurrence y était faible.
Le problème était la politique de l'UCI visant à promouvoir de nouvelles épreuves dans les pays émergents du cyclisme. Qu'un Tour de Langkawi soit créé en Malaisie n'est pas un problème. Le problème est qu'il soit d'autorité versé dans la catégorie 2.HC, au même niveau que le Critérium International, alors que la participation au Tour de Langkawi n'a jamais égalé, même de loin, celle du Critérium International. Un bref coup d’œil sur le palmarès de ces deux épreuves est éclairant. Le Tour de Langkawi est peut-être une belle épreuve, sportivement parlant, mais elle ne réunit pas, loin s'en faut, le gratin du cyclisme. C'est alors gênant de devoir accorder à son vainqueur autant de points qu'à celui du Critérium International, soit à peu près autant qu'au deuxième ou troisième placé à Paris-Nice. C'est gênant et scandaleux.
Mon souci a donc été de réfléchir à un système qui prendrait en compte la valeur sportive réelle des épreuves, basée non sur les critères de l'UCI, non sur les start-lists, mais sur les résultats, année après année. J'ai cherché à mettre au point un système fiable qui me permettrait donc de requalifier les épreuves sans me soucier du diktat de l'UCI, à des fins de statistiques annuelles personnelles. Mes classements annuels devaient dégager par le bas les coureurs qui ne s'illustraient jamais que dans des courses mineures. Mais comment m'y prendre sans intervenir arbitrairement (décider d'autorité que telle course ne valait pas grand-chose) ?
J'ai réfléchi longuement, effectué des tests, avant de retenir un système parfaitement et heureusement fonctionnel. Je l'ai adopté pour mes statistiques annuelles, et c'est ce système que je reprends pour le jeu Cycling Race Manager. Je l'explique en détail ci-dessous. Il existe en préalable au jeu. C'est-à-dire que les règles du jeu à proprement parler peuvent changer d'une année à l'autre, mais pas le système de base tel que je l'ai créé. Le fichier de gestion du jeu (encodage du résultat des courses) sera le même que mon fichier de gestion statistique (courses qualifiées et barèmes identiques). La seule différence est que mes statistiques concernent les coureurs individuellement, quand le jeu CRM propose en plus un classement par équipes — celui des équipes que vous, managers, aurez formées pendant l'avant-saison, selon les modalités du règlement.